A quand une assurance obligatoire pour les sauvetages en montagne ?

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Ballet incessant des deux hélicoptères) de secours du PGHM de Chamonix (1 de la Gendarmerie de Haute montagne, 1 de la Sécurité Civile).
S’aventurer en montagne, c’est comme prendre la mer. L’actualité récente a prouvé que même très près du littoral, la mer était pleine de pièges ; et, comme à la montagne, nombreux sont ceux qui s’aventurent  au mépris des règlements et des conditions de sécurité. Résultat : la monopolisation de deux hélicoptères rien que  pour la vallée de Chamonix pour venir secourir des promeneurs, randonneurs, alpinistes en herbe, le plus souvent pour des traumatismes mineurs (entorses, petites chutes, voire lassitude !). Bref de la bobologie !
Et qui paie tout ça ?
A en croire les panneaux affichés dans certains lieux publics : les utilisateurs, à raison de 800 à 1800 € l’intervention selon la gravité.
A en croire les gendarmes interrogés il y a peu dans le cadre d’un reportage TV : personne, la noblesse de leur métier est de faire de la gratuité.
Si l’on ressort les différents contrats que l’on peut détenir : peut-être l’assistance de la MRH, peut-être celle de la carte bancaire, … ? Qui le leur réclame ?
Quid des étrangers (attirés en masse par le site exceptionnel du Mont Blanc) ? Qui va leur réclamer le remboursement des frais de secours lorsqu’ils seront rentrés qui en Russie, qui en Chine ou au Japon ?
La conclusion s’impose : c’est nous par nos impôts (revenu, taxe d’habitation etc.)

 

Alors pourquoi ne pas imposer à tout résidant temporaire en montagne (et sur le littoral) la souscription d’une assurance spécifique. Les points de contacts sont connus : taxe de séjour, achat/location de matériel (de rando, d’alpinisme, VTT…)…

Christian PARMENTIER à Cham Juillet 2013

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